Penser trop ou le hamster qui tourne dans la tête.
La pensée est à notre service. Elle peut aussi devenir encombrante en ne restant pas focalisée sur notre objectif. Cette pensée qui s’échappe, devient « hors contrôle ». C’est elle qui prend le pouvoir.
Pourquoi cette prise de pouvoir de la pensée à certains moments ?
Mon expérience m'a amené à me focaliser sur deux hypothèses principales. Il y en a bien sûr d'autres !
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Hypothèse 1 : « c’est trop simple, c’est pas normal, si la vie était simple, ça se saurait ».
D’abord, elle peut être liée à la croyance que la vie est difficile, dans la vie on n'a pas ce qu'on veut, il faut se battre. C’est-à-dire que si la pensée trouve une solution facilement face à un problème, la croyance va émettre un message du type « ça me parait beaucoup trop simple, si la vie était simple, ça se saurait ». Là, le doute s’installe, et pour respecter la croyance, la pensée va compliquer les choses, émettre quantité d’hypothèses, au point de se perdre et de ne plus savoir où elle est ! La conséquence sera qu’il n’y aura pas de synthèse, ni décision, ni action. Éventuellement, sous la pression d’événements externes (date limite par exemple), la pensée prendra une décision aléatoire, juste au dernier moment.
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Hypothèse 2 : « penser trop peut avoir été un réflexe de protection »
L’autre hypothèse, est que la personne, quand elle était enfant, pensait très bien. Elle percevait des « choses justes ». En même temps, elle savait que si elle le disait, le système familial risquait de la mettre à distance voire de l’exclure. L’idée de ne plus avoir sa place est insupportable pour l’enfant. Alors, l’enfant se protège de manière inconsciente en pensant trop, il ne sait alors plus ce qu'il pense. Il n’y a alors plus de danger, de risque de le dire. Ce mécanisme se reproduira dès qu’il pensera « des choses justes » ou qu’il se centrera sur lui-même et ses perceptions.
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La protection qui ne protège plus.
Cette protection deviendra un mécanisme automatique qui s’enclenchera dès que la personne sentira que sa place est en danger, ou voudra prendre sa place face à un événement extérieur (par exemple, un manager qui à la sensation de ne pas réussir à prendre sa place, pourra enclencher inconsciemment sa protection, il va devenir confus sans savoir reprendre les commandes en tout cas sur le moment). Il aura besoin d’un espace-temps de recul, pour canaliser sa pensée.
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Le Hamster
Un environnement mouvant nous amène à nous réajuster. Si on trouve une solution rapidement, le problème est résolu, il ne va pas jusqu’à la crise. S’il perdure, « le hamster rentre dans sa roue, le stress monte et le hamster va plus vite, et il devient infernal ». La pensée ne donne plus de « délivrable », les décisions ne sont plus prises, ou prises de manière confuse et seront donc instables. Et le hamster s’installe suffisamment longtemps, le risque est majeur, que le burn-out s’installe, et que le corps dans son intelligence débranche la prise de courant pour vous éviter la mort et vous inviter à prendre du recul.
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Le sentiment d’être coincé
Ces mécanismes sont selon moi, les plus coinçants, les plus handicapants, car il est très difficile de prendre du recul dans ces situations. Il y a bien des techniques comme la méditation, qui aident à calmer la pensée ; Dans ces moments là, c’est très difficile.
La méthode mind-up.coach, ne travaille pas sur le mécanisme en lui-même. Elle aide à conscientiser ce mécanisme, qui a eu son utilité, et qui a maintenant plus d’inconvénients que d’avantages. Il est simplement temps d’en changer. Mind-up.coach aide à installer un autre mécanisme efficace et qui vous convienne.
TÉMOIGNAGE:
Olivier MATTHYS
"Avant de suivre cette méthode, je réfléchissais beaucoup trop sans pouvoir prendre de décision sur mon avenir. Celle méthode m'a permis dès les premières séances de débloquer la situation et m'a aidée tant au plan professionnel que personnel.
J'ai appris à mieux écouter mes besoins et à agir en les prenant en compte de manière réfléchie.
J'arrive plus facilement à prendre du recul et à régler mes problèmes."